Je ne sais pas vivre
autrement.
J’ai beau dessiner
sur chaque heure,
une part de moi reste
inconsolée.
Je fuis le jeu, comme on
fuit une guerre.
Je me gave de lumière, de
cerfs, de brume matinale.
De ce bleu de la neige quand
l’ombre s’en éprend.
Le monde est saturé
d’inconscience.
Et sa grande beauté me
chante aussi sa peine.

Photo : POUR LES GESTES PRÉCIS – Petite Nation – Février 2022
La petite nation est définitivement le pays de ta plume.
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c’est la mer tu diras
et l’ennemi je dirai
qu’à guetter de partout
on ne voit plus vraiment
et l’horizon fragile
qui aura fait son temps
et pourtant tu es tout
la rivière et l’espoir
le barrage, je sais pas
même les lieux sont infidèles
moi nomade
s’il fallait que ma plume
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Infidèles et ingrats
des pays entiers
qui derrière la quête de vos pas
rabattent à mesure le sentier
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Sans doute je ne pourrai jamais aller au Canada… Mais comme bien des enfants ce pays a toujours représenté pour moi la pureté la plus absolue
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Merci Caroline.
… »le monde est saturé
d’inconscience »
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