Par le vert-de-gris de la neige
sur le bassin gelé,
je sais que le temps est plus doux.
Oxyde de chrome, que D. m’a dit.
Me revoilà dans la tempête
à courtiser les muses,
cherchant dans l’écorce du pin
le creux où mon corps lui ressemble.
Je n’y suis pas. Ou à moitié, dis-tu.
Mais les oiseaux, et je respire.
Tout ça est sous la peau, je sais.
Les zones cuirassées. La nuit qui me rattrape.
Je suis faite de nous par milliers de morceaux.
Comme celui où j’avance dans la beauté du jour.

Photo : UNE PENSÉE POUR K – Petite Nation – Février 2022
Les oiseaux et le vert,
cycle et liberté,
tout y est.
Bise et douceur, chère Caroline.
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splendide photo
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