
encore une aube où j’aurai vu
la nuit s’en aller comme un noir d’hirondelle
et le premier rayon sur les feuilles mouillées
tu es là mon eau vague
et je te reconnais même dans tes habits d’or
quand tu me ramènes à ce lit de rivière
où je n’avais rien
que mon canot de bohème
il est léger le temps du vivre sans vouloir
d’où rien ne peut tomber que les murs d’un poème
va falloir s’aimer fort, qu’on s’est dit
·
Photo : UNE ERRE D’ALLER – Montréal * Juillet 2022
J’aurai vu,
noir d’hirondelle,
feuilles mouillées,
eau vague
dans tes habits d’or
de rivière.
Je n’avais rien
de bohème,
sans vouloir
un poème
(qu’on s’est dit).
je tente la coupe en mi partie, comme l’ombre et la lumière de la photographie 🙂
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et j’en souris de plaisir – tourlou l’dodo!
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Belle période que celle entre les premières lueurs du jour et les premières lueurs des fabriques. Elle laisse de la place au rêve, à la douceur … et au vent.
Bise, douceur et sourire, Caroline.
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Tout pareil vers toi, Gilles.
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Photo et mots….. tout un poème 💜
Câlin et douceur……
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Câlin, la louve…
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« Tire d’aile
Juste un battement de
la nuit qui sombre longtemps.
L’aube, près d’elle
Juste ce sentiment
ton visage se dévoile lentement. »
miR~LiToN
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