C’est certainement une dose épurée de bonheur. Ça sent la sève qui descend, dans le visage et tout le corps. L’hiver reviendra.
Ça grouille dans le resto. De vie et d’insistance. Cette musique, que je ne mets jamais chez moi, m’insuffle une énergie, vitale je dirais. Le barman m’a souri, timide, en poivrant un cocktail – je perds ses yeux de temps en temps à cause de la colonne qui se trouve entre lui et moi. J’ai le siège au bout du comptoir, tout était pris ailleurs. Mais j’y suis bien. La serveuse m’a fait de la place pour que je puisse écrire, c’est tout ce que je voulais.
Je vieillis sans doute en sauvage. Une ourse qui a fait son chemin et trouvé sa tanière. L’hiver sera ma suite. Ma fuite. Dans la chaleur d’un lieu clos, d’une pièce où écrire. Pour le moment, le plat qu’on m’a servi est délicieux, je le mange avec appétit. Sur James Brown et sa sex machine. Ma tête bouge sans moi. Mon corps n’oublie rien.

Photo : BORNE 291 * Montréal – Septembre 2022
Je n’aime pas écrire devant les gens, l’impression d’être nu.
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Les cafés sont des lieux d’accueil et de partage. Le brouillon que j’ai publié ce matin a été griffonné sur une table de café accueillant, en haut d’une côte.
Bise douceur et sourire, chère Caroline.
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Parfois on est bien, isolée au milieu du brouhaha…. sauvage, solitaire et pourtant tellement proche et solidaire
Je t’embrasse ma si proche de cœur!
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J’aime ce moment de vie, c’est très chaleureux.
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Il est beau, ce moment… Envie d’y être aussi, pas loin, à écrire aussi peut-être.
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Peut-être ourse
habitons-nous dans la même forêt.
Une forêt si vaste que ni vous
ni moi en voyons
le bout
(Merci)
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