la neige qui se dépose sur une couche de glace
respire, j’entends
sous le ciel blanc
la même scène, comme un théâtre encore
les voitures, les passants
l’asphalte bruni de neige sale
et ce matin la blanche qui avale le monde
et d’y voir des morceaux de route et de coeur
le lieu, l’immensité d’une rivière
et la chute –
sourde au battement des os
la beauté est un luxe aussi grand que la mort –
l’attente restée tienne et l’hiver vivant

Photo : Y REGARDER D’AILLEURS – 15 janvier 2023 * Montréal
le blanc enveloppe mon jardin depuis une heure…..cœur à cœur avec toi, Caroline
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Quand même, je me dis, j’aime lire ta poésie. Et je me surprends à y aller dedans à plusieurs reprises comme dans ces poèmes qui me nourrissent. C’est rare. Précieux. J’ai mes exigences. Ce texte me plait.
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Caroline, j’ai reblogué ce poème sur Masticadores France. J’espère que ça ne vous dérange pas.
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Bien sûr que non. Merci, Marcello.
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Merci à vous, Caroline 🙏🌹
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[…] Si j’étais un arbre […]
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Oui, Caroline.
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Le luxe est peut-être de montrer la beauté là où elle n’est pas manifeste … talent de poétesse !
Bise, douceur et sourire, Caroline.
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