Mars. Avril.
La neige sera sale.
Le bord des rues et des ruelles avec.
Et moi je marcherai heureuse dans le vent qui se réchauffe.
Et si je suis encore la même, il m’arrivera d’avoir un peu honte.
De tous les débris qui se cachaient sous l’hiver.
Honte à l’idée que ma ville soit vue ainsi
par des gens qui ne la connaissent pas.
J’aurai envie de la défendre.
De crier à quel point elle sera bientôt la plus belle.
Verte et tendre. Débordante de lumière et de vie.
Et si pleine de tous ces coeurs battants
qui sortent glorieux de l’hiver.