Quelque part sur la Terre, il y a plus de cent ans.
le matin gorgé de soleil
m’a ramenée près du ruisseau
j’y avais amassé des feuilles
elles sont reparties dans le vent
je suis restée là sous le ciel
à me gaver de lumière douce
le vent sait vivre, je me suis dit
lui qui danse à s’en mourir
avec le vide
amoureux de l’humeur des jours
et mon printemps qui s’en ira
et mon corps que je sens sauvage
je n’espère que la force d’âme
de me tenir loin de vos cages
∼
Photo : INCONNUE / AU SORTIR DE L’ENFANCE – Vient de la même collection de photos trouvées dans le grenier d’une vieille maison de la Caroline du Nord. Celle-ci ne portant aucune inscription, je suis portée à croire, vu les dates et la provenance des autres photos, qu’elle a été prise en Europe ou aux États-Unis, entre 1860 et 1910.
le ruisseau, le ciel, le printemps, et l’âme loin des cages, il y a cent ans comme aujourd’hui 🙂
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la lumière douce t’est venue, belle caroline,
car loin des cages tu as grandi…sourire
et tes mots sont toujours douce brise enivrante,
alors merci….
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un regard de ciel et le sourire de la Joconde………..voilà de quoi faire éclore tes mots gorgés de Vie, caroline!……je m’en délecte………..
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beau…
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Un très très beau texte, Caroline … qu’on lit et qu’on relit sans se lasser …. 🙂
Merci à vous pour ce splendide partage
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