la nuit aura été trop courte
mais heureusement ton coeur
ne s’en porte pas pire
moins vingt-sept sur la peau
fin février
d’habitude ce serait janvier
quand même il viendra le printemps
la glace fondra et le vent sera tiède
je sais, me dit-elle
mais mon désir se meurt
alors approche un peu
qu’on se fasse murmures
qu’on se dise ces ouvertures
grandes comme l’océan
et ces murs
où laisser faire le temps
et puis nos fuites belles
comme autant de prières
autant de filés de sarcelle
sur un grand ciel d’hiver
Photo : BARAQUE DE RÊVE (Souvenir de janvier) * Sur la 40, en route vers le Saguenay * 2019
Alors qu’ici il fait 20°C … bien en avance sur la saison. Les arbres hissent le vert, tendre pour l’instant. Les premières fleurs sont là. On quitte des épaisseurs et les terrasses se garnissent. Respirer …
Bise, Caroline.
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je t’envoie quelques degrés pour rehausser les tiens, douce caroline………..
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pourquoi parfois des mots
nous touchent, si fort..
pourquoi ils résonnent là,
tout au fond ,
autant qu’ils nous murmurent,
juste sur le grain de la peau..
tes mots vont bien au delà
de temps de dehors,
tes mots viennent, juste-là,
sous la couverture du temps..
merci, tendre toi
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Oui, la poésie comme « ouverture » au monde ….
Et cette image, une splendeur d’hiver !
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Le froid ne gèle pas tes mots, il ne les attache pas, ne les gerce pas, ni ton regard ni ton amour. Et si dans notre printemps retrouvé ici nous frissonnons, c’est de beauté pour la poésie douce que tu nous envoies.
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Chère Caroline, je ne puis me lasser de l’hiver tant que tes mots sont là pour me réchauffer. Merci encore pour ton talent. Je te lis toujours à haute voix, pour t’entendre un peu plus fort en dedans.
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