à la dernière heure
j’aurai vu le pygargue
le beau noir à tête blanche
le majestueux
là-haut qui naviguait le ciel
dire qu’on se pense rois
et de nos traces en firmament
et nos coeurs sans adresses
j’abstrais ce qui joue et se chante
parce que le poids que je n’ai pas
et la mesure de ma mouvance
et du miroir des rameaux
des nœuds et de l’écorce
jaillit le sentiment
que les yeux sur le beau
ma peur de perdre cède
et qu’où que j’aille
j’aurai encore ce que j’ai vu
soufflent les vents de ma mémoire
sur les forêts et les lacs
et toute la tendresse du monde
Photo : ON THE ROAD – 14 juin 2019
C’est vraiment magnifique. Ça vient me chercher jusqu’au fond de l’âme.
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Quelle émotion m’a étreint à la lecture ! c’est magnifique; très touchant . permettez-vous que je le partage ?
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Avec plaisir.
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Merveilleuse danse des mots, valse d’un cri de l’âme très fort et très juste. Superbe.
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Your words. A bird being flown by the winds. Thank you, Caroline.
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Et se laisser emporter par tes mots
Y danser avec toi
Dans l’errance des jours..
Regarder nos traces
Et les trouver belles.. Sourire
Doux réveil, tendre toi..
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Oh ! C’est très beau.
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Sad Song..
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