ne sachant pas de voix
ou laquelle écouter
je tends l’oreille au ciel
et à l’été qui passe
et là, tout de suite
à l’asphalte noirci par la pluie
et aux feuilles devant
presque parfaitement immobiles
encore ce grincement de la douche
qu’on a continué d’endurer
son double cri matinal
parce qu’il faut bien, semble-t-il
un cri quelque part
l’air est lourd comme je l’aime
et va savoir pourquoi je l’aime
un bonheur chaque été teinté
de mélancolie
sachant que rien ne dure
Photo : VILLE – Début août, Montréal 2019
Laisser partir ce qui, de moi, mourra ce soir sous la douche pour accueillir ce qui naîtra demain.
Bise, Caroline.
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