j’attends longtemps
trop diras-tu
là où les heures, défaites
cèdent leur chair inquiète
aux chairs poétiques
je reste là
à palper l’argile des mots
entre les stries blanches du ciel
et celles du doute
l’apparence du jour
et l’odeur dans l’air
se mêlent au souvenir du vin
sur l’haleine
souvent j’attends
pour que ça dure
éperdue dans la fuite
puis tout ce qui était venu
repart
dans un néant, perdu
mais je n’ai pas d’éternellement
seulement le soleil et le vent
le jeu des feuilles orangées
et toute la gloire que je m’invente
belle comme un désir
Photo – DE VERRE ET DE CHAIR – Hier – Montréal 2020
Beauté…
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J’aime la signification d’éternité comme « temps suspendu », comme une attente sans objet.
Bise et douceur et sourire, chère Caroline.
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De la ribambelle de mots,
Belle,
Tu gardes le parfum.
🌬mirliton
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Wonderful shot; like the division..
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L’argile des mots, et l’évanescence de l’inspiration. Il est beau ton automne Caroline
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Magnifique…
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Ce poème qui fuit et qui nous appelle le lendemain…
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