Comment t’arrives à respirer avec ces sales reflets du monde?
Le parc est plein depuis trois jours. On sonne le glas des heures tièdes et des pieds qui se traînent. Il me vient un parfum de sauge, âcre et sauvage comme je l’aime. Une femme en fait brûler à la table d’à côté.
Quand j’ai pris ton message, je pensais au nous des derniers mois, à tout ce qu’on ne se dit pas, c’est vrai que j’y pense souvent. Je sais pour le feu dans nos veines sinon que je t’aime moi non plus. Tout ce qu’on crée et ce qu’on tue, et nos mêmes démons et nos anges, et toutes nos brisures d’avance. Le vouloir t’éviter le pire qui t’arracherait le meilleur. Et le jour qui se fait porteur des matins que l’on sème. Tout autant qu’il me semble, depuis les siècles qu’on vend nos âmes, qu’on les rachète avec le temps.
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Photo – DERRIÈRE NOS SILENCES – Novembre 2020 – Montréal
La sauge qui brûle avive les esprits, allume les sens. Autant mettre le feu à l’enfer.
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Le pire, le meilleur, les silences, et l’amour qui brise les coeurs et les remplit tout autant. L’âme s’accroche et garde les braises du désir. merci Caroline
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Always straight into the heart, breaking it a little, healing it a lot. Thank you, Caroline.
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L’essentiel n’est pas ce que tu dis, mais ce qui est tu… Merci
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