Saturation

et l’arbre se tient béant
devant tant d’yeux
sur le vide
et tant de vide
à vendre

d’autant béant
qu’autour de lui,
la blanche tombe cristalline
comme une grande
chanson d’amour

des milliards de
diamants cosmiques
projetés
d’une bouche céleste
sur un monde

gorgé

mais que
sais-je, se dit-il,
de l’instable
peut-être, dans
sa parfaite élégance, sa
courbure patiente

·


Photo – ET TOUS NOS AMOURS DÉGLINGUÉS – Novembre 2020 – Montréal

3 réponses à Saturation

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