Les bourgeons sont capés de neige.
Pieds nus sur la terre froide, mon regard se souvient du tien. La lumière du blanc peut-être, ou le sang de la voix resté pris dans la gorge.
J’y suis, c’est tout. Avec ce que le temps révèle. De ces nuits où il faisait gris au creux d’une enfance trouée. Et du beau qui s’accroche dans l’étreinte des jours.
Photo : HIER, UN MUR
dans ce lieu
où la voix n’est plus
ne peut plus être
J’aimeAimé par 1 personne
Du beau … on prend !
Bise et douceur et sourire, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
le sang de la voix resté pris dans la gorge. Bon sang que ça parle ça!
J’aimeAimé par 1 personne
C’est inspiré de cette magnifique phrase d’Edmond Jabès : « Écrire, c’est vider la voix de son sang ».
J’aimeAimé par 1 personne