Cheval et pivoines

Le grand cheval se donne, ou s’abandonne, jusqu’à ce que l’anneau lâche. C’est toute la beauté, toute l’absence aussi. Comme avec les passants d’hier.

Et tu m’auras vue faire – le soleil était bon, mais au fond je me tais. 

Depuis le temps quand même, le drageon du pommier est devenu un arbre. Et à côté de lui, les pivoines de Florence me mènent à son visage, à sa gaieté des derniers jours. Et vers cette part de moi que j’avais vue chez elle. Celle-là qui s’insurge devant nos états disloqués.

PHOTO : TERRE D’ARGILE – Montréal * Mai 2022

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