mon cheveu s’amincit – ma grand-mère
roulait haut une longue
queue de rat – il y avait chez elle la
nostalgie du fleuve – une haine
féroce des ascenseurs mondains et
la soif d’une même solitude
et l’été qui s’éteint doucement – et la
chaleur
des corps qui s’en va – les
oiseaux abandonnent le bain improvisé
venu remplacer l’autre au
lendemain d’une nuit de tempête –
bonjour septembre

Tes images sont fantastiques. Autant de poésie chez elles que dans tes textes.
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Je me demande… ta poésie est toujours très intime, qu’en est-il des photos que tu prends ? Nourrissent-elles les anonymes ?
Et qui vient en premier, les mots ou la photo ?
Je me demande… mais je pourrais simplement dire que combien j’aime ce que tu exprimes aussi bien avec les mots qu’avec le regard. Et pour cela, merci.
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Merci à toi.
Ça bouge assez tout ça. Ça dépend des périodes.
Je travaille en alternance l’écriture et la transformation de photos. Y compris de visages – quand ce n’est pas un de mes proches.
Et il peut arriver qu’une image m’inspire un texte, mais la plupart du temps, c’est une résonance qui me guide au moment de les marier.
Merci encore, Laurence.
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