on pourrait dire que ça fausse
et pourtant
on sent bien toi et moi
que c’est beau
la voix tremblante
qui nous parle du temps
des fenêtres sans rideaux
des chevaux, des oiseaux
j’ai pas peur de la suite
du souvenir vivant
jusqu’au bout de la route
en attendant (encore ça)
même si le piano est désaccordé
ça sonne comme le ciel
coincée entre nous et le monde
dans le froid de novembre
la vie si belle d’être étrange

Photo : PHOTO VUE DANS UNE BROCANTE ( anonyme ? ) aujourd’hui même
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