Je me sens assez tiraillée parfois.
De me voir là, à contempler mes états d’âme,
pendant que d’autres,
aujourd’hui, et par exemple,
prennent leur dernier respir
dans les décombres d’une tornade
ou fouillent ces mêmes décombres
à la recherche d’un être aimé.
Dans ces moments-là,
de tiraillements je veux dire,
je me rappelle
que je me dois
d’au moins
ne pas oublier
la chance que j’ai.
Et qu’avec cette chance me vient,
comme le dirait mon ami Sidney,
un devoir de bonheur.Sur le Mont-Royal, le 20 mai 2013.
Répondre à La part de tiraillement