je rêvais du vent
et de vous, madame
de ces années qui font le temps
et qui nous défont lentement
qu’en pensez-vous
qu’en dites-vous, madame
ai-je raison ou ai-je tort
de me rire de tout ce bagage
pour contempler le paysage
je rêvais de vous
et du vent, madame
quand une parcelle d’infini
est venue me parler de nous
comme autant d’âmes assoiffées
qui courent après leur queue pour une part d’existence
et nos corps dans l’espace qui oublient ce qu’ils sont
c’est ça, c’est tout
je rêvais du vent, madame
tout en pensant à vous

LA GRANDE SŒUR – Dans une ruelle de mon quartier, il y a deux jours
J’aime beaucoup ; c’est ça, c’est tout !
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Le souffle, c’est du vent, c’est la vie.
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Ce vent qui comme une rencontre peut nous renverser…
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J’espère que tadame te répondra que tu fais bien d’en rire de ce bagage. Car moi je pensais hier soir en voyant le ciel noir couvrir l’horizon au dessus de la mer, quand soudain le soleil a souhaité que le monde assiste à son coucher, éclairant cette partie du ciel… bien évidemment j’ai eu une pensée pour madame à moi.
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J’applaudis ! En particulier aux trois derniers vers de la deuxième strophe, un complet de vérité en peu de mots que seule la poésie talentueuse peut exprimer ! Merci bien, Caroline ! ❤
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quel joli résumé de vie !
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merci pour cela, pour ces mots, pour le vent que tu nous partages, pour cette image, si pleine de vie…merci belle caroline, et que te porte encore encore le vent et son rêve…
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une parcelle d’infini est venue me parler de vous… force et profondeur des mots
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C’est si musical qu’on dirait le texte d’une chanson. Joli moment, merci Madame.
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Jolis mots, jolis rythme!
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Le vent des souvenirs est-il doux ?
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