bien sûr c’est la poussière des rues
mais l’air qui entre sent la terre battue
la pluie a fait ce qu’il fallait
et le vent un peu frais s’amuse à faire le reste
et là encore
insoumise et fugitive
me voilà qui contourne un autre champ de bataille
parce que je n’ai trouvé ni liberté ni force
ni dans les guerres de nerfs ni dans les mots cruels
ni non plus dans les blâmes qui ne savent pas se taire
n’est-ce pas la nature même de bien des reproches
à ces jeux du plus fort je jouerai la plus faible
et m’en irai marcher pour y bercer mon temps
et mon cœur, tranquille

LE BEAU COUVERT – Hier, sur De Lorimier près de Rachel
Wooow j’adore ces mots là…
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quelle douceur, quelle beauté…merci caroline…en espérant que la berceuse fut douce…sourire
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Jouer cette faiblesse n’est-il pas une force ? Pensée du bois, à toi.
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Looks like a procession; all going the same way..
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These words are poignant but they leave my heart tranquil also. Thank you.
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Un texte habité, Caroline, et une phrase où va ma préférence et que je me suis surprise à doucement répéter : « mais l’air qui entre sent la terre battue ».
Merci et beau week-end !
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Marche coeur tranquille…Comme le vent fait tourner une feuille à un fil de soie, ombre, lumière, ombre, lumière
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Se taire, parfois, est courageux. Attention aux colères que l’on retourne contre soi. Puissant ton texte, Caroline.
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