Faut pas t’en faire avec ça, lui dit-elle.
Toute ta vie, tu ne seras qu’un début de poésie.
Comme une fleur qui se contente de vivre.
Un bourgeon qui éclate. À l’entrée, jusqu’à la fin du jour.
Comme la gueule grande ouverte d’un loup qui sait tout.
On est immenses, et toi aussi.
Ta nature n’y fait rien, même si elle y fait tout.
Sois ce début de poésie. Ce morceau, ce départ, cette danse.
Et tu seras la poésie entière.
∼
Photo : MONANDRE – Il y a deux jours, sur l’avenue De Lorimier
Encore une fois et une fois de plus tes mots me parlent et me touchent =)
Belle soirée Caroline
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c’est très beau, merci!
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Bravo
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quelle tendresse dans ces mots, quelle beauté dans cette image…quel beau bourgeon., il me caresse doucement….belle soirée, douce caroline
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J’en connais une qui vient de finir d’écrire son dernier vers, poignant. Merci Caroline pour cette métaphore éclairante.
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Je me sens un oiseau quand tes mots soufflent, et je vole, je vole.
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Et ce sont toujours les débuts qui comptent le plus…
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Merci, Caroline, pour cette délicatesse qui va éclairer toute ma journée … je ne m’en lasse pas … 🌷🌾 🙂
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J’ai trouvé! Simone est le loup qui sait tout !!!
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C’est très beau. « Toute ta vie, tu ne seras qu’un début de poésie. » – Magnifique!
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