C’est vrai que je suis amoureuse d’elle, que je l’espionne presque jalousement dans ses recoins, ses bouts de ruelles, ses fenêtres, ses arbres, son multimonde, tout ça toujours plus beau que partout ailleurs à mes yeux, et que si on me parlait d’elle en mal, si on la qualifiait de moins que belle, je risquerais de m’énerver. Tout comme c’est vrai que j’aurais du mal à dire si je l’ai aimée d’abord et m’y suis attachée ensuite, ou si à force de vivre accotée à ses humeurs, j’ai fini par devenir folle d’elle. Quoi qu’il en soit, si certains jours refroidissent mes ardeurs, je retombe en amour chaque printemps. Et par-dessus la tête.
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Photo : SORTIE DE RUELLE – Hier, sur l’avenue du Parc
Là, tout de suite, juste redescendu de la montagne là-haut, au milieu de cathédrales de roche et des petits d’aigles qui font leurs premiers vols, juste avant de retourner dans ses murs, je me demande si je ne vais pas souvant me retourner avec des étoiles dans les yeux. Bises et un tout bel après-midi à vous, Caroline.
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..et ça se sent,
et on le vit, un peu, à travers toi,
et c’est bon, et ça nous sourit…
merci pour ce doux partage, belle caroline
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L’amour est au coin de la rue ; pardon, est le coin de la rue 🙂
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Rien n’est acquis, et se laisser séduire encore et encore de la sorte est si agréable. Et tu as de si beaux élans.
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Tout ce qui attache dans le paysage et qui s’appuie sur le sens … du mouvement, des saisons, de la circulation, rien que de l’amour qui se construit, rien que de la vie …
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