l’étreinte, hier
dans son premier élan
je romps sans le vouloir
comme le ciel se couche
étreins-moi dans ma chair
que le vent glisse dans la faille
et verse
jusqu’au creux de ma terre
abreuve-moi
que se coule le tendre
et puis j’ai digressé
le doute m’a emmenée ailleurs
qu’importe à tort ou à raison
j’ai changé la photo
et parlé du printemps
en me disant
qu’au fond je lui ressemble
∼
Photo : Métro Beaubien, sous terre * 31 mars 2018
Et découvrir les deux textes en même temps, comme monte la sève. Les mots étaient beaux et les digressions aussi. C’est bien d’avoir les deux. Et deux photos d’intérieur, si rares.
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oui, comme le dit ‘vy, c’est si bon d’avoir les deux! et si riche! merci caroline
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oui, tu lui ressembles,
tu es là,
tu nous sèves,
par tes mots,
par tes photos..
merci, douce amie,
merci pour cet élan que tu nous donnes..
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Ne dit-on pas de quelqu’un(e) qu’il ou elle a une belle nature, c’est ton cas ;o)
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