tout ce qui sert à vivre
entre l’amour et le manque
haut par-dessus les toits
un oiseau vole seul
contre le bleu parfait du ciel
la neige d’hier qui est restée
c’est à prendre ou à laisser
j’irai voir G
j’irai marcher
guetter la fièvre de ma ville
marquée par son hiver
je t’ai dit quatre, mais c’est cinq
cinq mois qu’il dure
et tout ce qui dort dans le froid
en attendant que le vent tourne
Photo : RUMEURS D’HIVER ou WINTER RUMOURS – Avant-hier * Montréal 2019
Très beau texte. Beaucoup de phrases me touchent. Et je ressens cet hiver chéri et long à la fois, dont la longueur a été quelque peu camouflée… 😉🥰🎶😘
J’aimeAimé par 1 personne
Douceur à toi, Caroline, et sourire.
J’aimeAimé par 1 personne
Sois tendre, sois docile
tourne, tourne
vent de mon coeur
et apporte le printemps…
J’aimeAimé par 1 personne
« tout ce qui reste à vivre
entre l’amour et le manque »
l’errance, tendre caroline,
comme toujours l’errance
et sa beauté..
beauté parfois rude,
beauté parfois brut,
beauté parfois si douce…
je vous souffle, à toi et à G.
un peu du doux vent printanier d’ici,
par dessus la grande bleue,
avec la grande-bleue…
J’aimeAimé par 2 personnes