encore les mêmes écarts
les creux artificiels
les propos détournés
dans les mouvements du ciel
et les tournants de l’imparfait
j’essaie d’embrasser le destin
celui d’avant et de demain
l’élégance des océans
et leur empreinte sur nos âmes
le grand tissu tremblant
où vivre un bout de jour
l’heure ne souffle jamais
le vent du lendemain
peut-être un peu seulement
y voit-on l’ombre du néant
un ciel ouvert qui se défait
à un tel point qu’il nous ressemble
Photo : LA FUGITIVE – Début avril 2019 * Montréal
C’est très beau…
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« Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux! »
écrivait Mallarmé dans « Brise marine ».
Tendres errances …. merci, Caroline
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Les tourments de l’imparfait … avais-je lu !
Merci et bise, Caroline.
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L’ heure ne souffle jamais le vent du lendemain…sagesse… merci Caroline 🙂
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..et peut-être qui nous rassemble..
si le ciel défait le pouvait,
si le demain d’hier
ou l’hier du demain…
si….
et si le tissus tremblant rayonnait…sourire
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Un beau texte et une illustration pleine de magie.
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