Et l’image qui s’écrit. Sans gravité.
Les voitures qui passent
entre les trottoirs enneigés.
Et toi qui guettes dans ton désir
l’histoire qui sera belle.
Un vent léger qui parera au lourd.
Un reflet tendre dans le noir.
Au milieu de ce qui oscille.
Comme ces nuits qui te prennent
et viennent te changer malgré toi.
L’invisible t’arrive.
Le silence reste entier.
Et un peu plus qu’avant,
tu te sais vulnérable.
De plus en plus sans doute.
Alors tu joues.
Ou plutôt tu rejoues.
Un peu plus fort qu’hier.
Au jeu de l’abandon.
Photo : DE L’ÂME QUI DISPENSE ET DU VENT QUI DÉCIDE (autoportrait) – Avant-hier * Montréal 2019
Parce que tout ce qui reste, quand j’ai renoncé à toutes mes belles images, est que je ne resterai pas … et cela me convient bien.
Merci et doux après-midi, Caroline.
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et cette image, qui s’efface,
qui devient blancheur,
blancheur du demain..
alors tout reste possible…
merci, tendre toi,
merci pour tes mots
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wow! superbe d’abandon ! Quelle photo !
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