parmi les roses, certaines se meurent
que se passera-t-il si je laisse tomber la question?
Il y a l’art et la neige. Le support romanesque où se mêlent nos idées. L’histoire présentée comme une suite.
Le présent reconduit l’oubli, quelle que soit l’époque. La disparition des uns devient l’apparition des autres. Et tout change au regard de l’instant. L’amnésie est infuse. On oublie février comme on oublie l’abîme. Jamais complètement mais quand même.
L’histoire n’a pas de tête. Elle s’invente à mesure. Et se raconte sous tous les angles. On démentit jusqu’à la moelle. Puis on réorganise au parfum du présent. La part du récit. Dont chacun a sa part.
Et ce matin, même en ville, des oiseaux chantent.
Photo : FLAQUE – Ruelle de Montréal, 2019
La mémoire humaine est bien courte aujourd’hui. Peut-être Platon avait-il raison quand il écrivait que l’écriture affecterait la mémoire. Il est clair que 10000 ans avant, les humains avaient une médecine, une agriculture, des arts, des techniques très sophistiquées. Comme l’acquisition de ces savoirs a pris de nombreuses générations, il fallait bien les transmettre. Il y avait certainement des supports à ces savoirs mais la mémoire et la transmission de personne à personne devaient être fondamentales.
Douce vague et doux chant, chère Caroline.
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Courir sur les sentiers de la mémoire,
Y cueillir les roses sauvages
Qui ont poussé sur ces bords,
Pour faire ce bouquet qui la chante si bien,
Tel Ulysse et ses abysses.. Sourire
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Vos textes me donnent toujours à réfléchir.
Gabrielle
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