Dans nos veines

Moi l’errante et toi l’immobile.
Et dans nos veines, des morceaux d’infini.

Le temps comme un jardin où l’aube nous fausse compagnie.
Pareil au fleuve dans ses battures au fil des vents et des marées.

Et la nuit qui constelle au-dessus de nos corps.
La tendresse qui jaillit d’entre les bruits de l’âme.

Les larmes enneigées d’apparentes vertus,
j’aurai rendu au jour sa fidèle insomnie.

 


Photo : L’ÉCOUTE – Le feu * Juin 2019

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