Je me serai vue à travers toi.
C’est comme ça qu’on se voit, non?
Nos désirs qui trébuchent et nos pas dans la boue.
Depuis nos barricades jusqu’à la poésie.
Tout le grand fragile et le fort.
D’entre nos rires, comme des ruisseaux.
Tes traversées devenues longues.
Les froncements, les lancinances.
Les clairs fuyants et les naufrages.
Avec toujours, les vagues entre nos yeux.
Comme des cailloux, des amours de rivière.
Et ta tristesse de ce soir-là. Ton visage parlant.
Un secret d’horizon, peut-être.
Là, j’attends. Que l’océan se pointe.
Pour me baigner un peu, sereine.
Dans l’eau salée et vive de mon coeur et du tien.
Photo – BONHEUR D’ERRANCE * Fin novembre 2019 – Montréal
Le temps nous baigne et le pendule des émotions nous agite. Comme ça.
Bise et douceur et sourire, Caroline.
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Un secret d’horizon peut-être
A lever les blés du silence
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Moi je crois que je ne peux plus vivre si bien sans tes mots.
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Absolument magnifique. J’aime tant ta poésie…
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Un poème plein d’une belle tristesse… Encore merci
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Des amours de rivière, que c’est beau !!!
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