Ces jours-là

En périphérie de nos âmes, tous les lendemains. Les jours qui suivent ceux où c’est lourd, de par tous les idiots et dignités usées. Les vengeances inutiles, les millénaires de cervelles gaspillées. La pensée en cristaux d’armes et le courage éteint.

Ces jours-là, je sors la liberté. Le reste va dans une boîte que le désert délave. C’est que le destin reste nous, nos charpentes, nos détresses et nos rires. Nos dérisions qui brument et nos corps qui labourent. Nos poèmes grands ouverts, clairs sur l’horizon. Les prières en venue et les vagues abondantes. Les collines posées comme des arpèges d’aurores. Et l’errance toujours, pour y toucher l’espoir. Tout le meilleur devant, et derrière à la fois.

Et à la fin, tout ce qui sort de terre comme une porte en néant. À reconnaître encore. Comme l’orage qui passe dans le ciel généreux. Et l’âme qui abdique au devant du matin.

Photo – JUSTE LE JOUR –  Février 2020 – Montréal

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