Trou de boue

Trois fois mille.
Mais tu ne retiens rien des mathématiques du monde.
Tu écris et tu marches. Tant que tu peux.

Le trottoir est mouillé.
Le vélo solitaire et les cheminées sales.
C’est l’issue de la feuille, du ciel sans y penser.
Celle de la pluie sans histoire.

C’est un autre matin à jouer de vertiges.
À mourir un instant sur le bord de la faille.
Le délicieux supplice d’un même trou de boue.
Pour le même désir. Dans le sens du vent.

Photo : LES MAINS * Hier – Montréal

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