Nos longs jardins

par la fenêtre
les roues des voitures me chantent
qu’il pleut sur ma ville

vois mon cœur serré ce matin
parce que nos cœurs vont et viennent
et que les histoires filiales
comme toutes les histoires humaines
sont de longs jardins sauvages exposés aux grands vents
et qu’on n’emmure pas l’amour
lui qui nous montre à vivre
et à mourir un peu

et sûrement qu’il y a aussi
dans ce serrement que je sens
un peu de l’été qui s’en va

c’était hier
et là, le ciel est plus bleu que le monde
j’irai marcher tout à l’heure
jusqu’à la montagne qui m’appelle

Photo : TO LENA… GENE & GRETE PETERSON (inscrit à l’endos)
Pastel trouvé dans une brocante, artiste inconnu

8 réponses à Nos longs jardins

  1. Écouter et suivre son destin avec confiance. Mettre sa volonté un peu de côté. Et puis des fois ça vient, une rencontre, une révélation, un instant d’éternité. Souvent ça ne vient pas. Demain peut-être. Un jour sûrement, forcément. L’univers met du temps à mûrir. Beau pastel ! Et une belle journée à vous, Caroline.

    Aimé par 2 personnes

  2. 'vy

    Déjà, oui… l’été qui s’en va, alors que je l’espère encore pour septembre ou octobre, les plus beaux jours à venir.
    Hier, sous le soleil couchant, la mer qui portait le vent vers nous ou était-ce le vent qui apportait la mer, l’amour comme une force de passage, une attraction lunaire, le soleil, la mer, le vent et l’amour… rien de cela ne s’emmure. ô combien de pensées vers toi…

    Aimé par 1 personne

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