étrangement
ce qui m’est venu en regardant tes oiseaux
dans le près du loin
est que tu me manques
j’entrouvre le cahier
désarmée parce que je préfère
sans doute que dans la vie qui mène
je trouve plus de temps pour la vivre
bien sûr il y a cette eau salée
où mon piano flotte encore
demain comme ce matin
il y aura l’aube et les rumeurs
une brassée d’heures et des poussières
qui viendront me coller au corps
et un instant où quelque part
le lac sans préambule
viendra frémir sur ma mémoire
Photo : FEMME ET FENÊTRE DE PRESBYTÈRE * Décembre 2018, Montréal
I like this vague moment in time…
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Le lac est un grand nettoyeur d’âme. Bise, Caroline.
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Ton poème m’a rappelé un film pour moi culte et immensément beau, La leçon de piano.
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oh des mots-ricochets! leur onde n’en finit pas de me séduire, de me toucher et ce va et vient m’enchante! merci douce et tendre caroline des neiges 🙂 je t’embrasse!
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Très beau texte Caroline, extrêmement touchant.
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Superbe texte….;et superbe photo bravo à toi
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