C’est vrai, le large. Les mots que je laisse partir sans me soucier du cap. Parce que cette envie de bondir. Parce que la rue. Parce que mon corps et mon verbe qui partent à l’assaut. Parce que sinon, les fourmis et le sur-place, sans espoir de ciel.
M’énerver contre trop d’absurde? Aussi bien plonger dans une mare déjà pleine. À l’étroit, sans air pour respirer, sans eau pour divaguer. D’autant qu’à travers les vagues, des poissons me frôlent les jambes, de grands oiseaux me font la cour, et des enfants joueurs m’ouvrent tout grand le monde.
Photo – LA CLAIRE-TROTTOIR – Montréal * Fin mars 2020
Instant singulier que d’y vouloir tout sentir, l’imperceptible, l’hier, la raison.
Bise et douceur, chère Caroline.
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Les oiseaux, je les entends. Les poissons qui frôlent mes jambes enfoncées dans l’eau, je les sens maintenant, grâce à toi. Je te lis, puis je ferme les yeux. Des enfants rient et courent devant moi ; le clapotis de l’eau, je l’entends aussi désormais. L’ailleurs m’accueille. Je m’évade. Merci Caroline.
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Oui, courir dans le libre,
Se sauver de trop d’absurde,
Sourire aux ailes virevoltantes d’un si bel enfant..sourire
Merci, tendre toi
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