apostrophe
mais j’évite
ce sera moi demain
moi qui saluerai l’aube
des yeux ou des paupières
je grugerai mes barreaux
tandis qu’ils s’amuseront
à caler des entrées de terre blanche
et en dépit des arbres
et du vent qui jamais jamais ne s’épuise
je penserai à ces jours
que je t’aurais fait goûter
à l’écume qu’on buvait
en soûlant l’invisible
Photo : FAUSSE MER – Hier, au bassin presque vide du parc Lafontaine.
Permanence ET impermanence, nécessité ET futilité …
Bise et douceur, Caroline.
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