Me revoilà encore à y brasser l’histoire
de ces âmes qui veillent au beau des bois venants.
J’enfile des sarabandes à même les notes noires
pour qu’au bord des failles tombent des feuilles tendres.
Parce que c’est long, si long d’un matin à venir.
À l’heure du désoeuvrement, ça fait long d’une nuit
à y attendre l’aube.
Vas-y dormir un peu, dit-elle,
avant de déserter tous les lieux de l’espoir.
Demain, t’iras marcher. Et le jour saura.

Photo : CARESSE D’UNE FIN DE JOUR * Novembre 2021 – Montréal
Les aubes de novembre ne viennent que lorsque nous ne les attendions plus.
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À la sarabande pourraient succéder une loure, une ballade et une courante.
Douceur et sourire, Caroline.
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Great light, touching the shoulders of one of your introvert wanderers…
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cinq heures et la langue
toujours qui vague à l’âme
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Et t’iras te rouler dans le ventre de l’aube
pour cueillir les feuilles de son nombril
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Cette belle lumière ici, ce ciel bleu sur lequel se découpent le jaune et le rouge, ne laissent aucune place au désoeuvrement et à la mélancolie. Et pourtant on attendait bien l’automne pour les journées à ras de sol.
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