De ne jamais rien achever, mais pourquoi lui dit-il.
N’y rien perdre peut-être de la lente musique. Ni des accords plaqués comme des atterrissages sans écran que le ciel.
Cependant qu’à mine d’automne, les feuilles y couvrent le trottoir de cet orangé rouille et rose qui brille encore plus sous la pluie, la fille qui s’ennuie se trouvera surtout seule. Au moins jusqu’à neuf heures, quand la boutique fermera.
Quant au gars à vélo, il fera son chemin. Surtout ne pas glisser sur les feuilles jolies. Déjà assez du sable qui érode la langue.

Photo : D’EN HAUT SENTIR TOMBER LA PLUIE * Montréal – Octobre 2022
assis sur ce banc
parfois
il me semble
qu’un visage m’aperçoit
(merci)
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un texte intéressant et une image merveilleuse que j’aime beaucoup. Vient avec vous d’abord le texte, puis l’image. Comment trouvez-vous toujours vos motifs ?
salutations robert
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Merci Robert.
Je ne suis pas certaine de saisir votre question, ce que vous entendez exactement par « motifs ». Mais je peux quand même vous dire que pour les mots comme pour les images, j’y vais surtout selon l’inspiration de l’instant. Je travaille à partir de ce qui me vient, au fil de l’écriture et de mes promenades quotidiennes. Salutations à vous.
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